M-Pox (Monkey pox)

Le principal foyer de transmission identifié se situe en République Démocratique du Congo (RDC), totalisant plus de 95% des cas, avec majoritairement des souches appartenant au clade I. Des cas confirmés d’infection par ce clade, et notamment par le sous clade Ib, ont aussi été signalés dans des pays voisins de la RDC tels que le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi et le Kenya. Le clade I serait plus virulent que le clade II responsable de l’épidémie de 2022.

Protocoles à jour sur le site de la COREB

Demander

mettre en évidence le plus précocement possible la survenue d’un cas de mpox de clade I sur le territoire: tout cas suspect de mpox doit faire l’objet d’une confirmation biologique par test RT-PCR sur prescription médicale qui peut être prélevé par tout laboratoire de biologie médicale.

CAT

la vaccination post-exposition, c’est-à-dire après un contact à risque avec une personne malade, est de moins en moins efficace à mesure que l’on tarde à se faire vacciner. Le délai idéal serait dans les quatre jours après le contact, alors qu’il a été en moyenne supérieur à dix jours lors de l’épidémie en France en 2022.

La double approche de vaccination préventive pour les populations à haut risque et de vaccination réactive des personnes contacts à risque autour des cas de mpox est maintenue : - Concernant la campagne de vaccination en préexposition, la cible reste identique : la HAS recommande que les personnes suivantes, du fait de leur haut risque d’exposition au virus, soient éligibles à une vaccination avec le vaccin MVA-BN (IMVANEX ou JYNNEOS) : o Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) rapportant des partenaires sexuels multiples et les personnes transgenres rapportant des partenaires sexuels multiples ; o Les personnes en situation de prostitution ; o Les professionnels des lieux de consommation sexuelle, quel que soit le statut de ces lieux ; o Les partenaires ou les personnes partageant le même lieu de vie que celles à très haut risque d’exposition susmentionnées. - Pour la stratégie de vaccination réactive autour des cas (vaccination post-exposition), la HAS préconise que les personnes contacts à risque, telles que définies par Santé publique France dans sa conduite à tenir, ainsi que les personnes immunodéprimées ayant eu un contact étroit avec une personne-contact à risque, soient également éligibles à la vaccination avec le vaccin MVA-BN (IMVANEX ou JYNNEOS). Pour rappel, cette vaccination réactive doit idéalement être administrée dans les 4 jours suivant le premier contact à risque, et au plus tard dans les 14 jours. Concernant le schéma de vaccination, la HAS rappelle que la primovaccination avec le vaccin MVA-BN (IMVANEX ou JYNNEOS) repose sur l’administration de 2 doses espacées au minimum de 28 jours, ou une dose unique pour les personnes ayant bénéficié d’une vaccination antivariolique avec un vaccin de 1ère génération avant 1980, ou 3 doses pour les personnes immunodéprimées, quels que soient les antécédents de vaccination antivariolique.

Sources